"Faber in amne cudit, olim cartam undique fudit» : C'est l'écrit qui, sous la bannière de la commune, raconte ce que Fabriano Et. Une commune dédiée à la production de papier, non loin de ancon et avec une histoire qui lui est propre. L'écriture, en fait, se traduit par : "le forgeron sur la rivière bat, une fois le papier spars partoute ”.
Le lien entre Fabriano et le papier
Le papier n'a pas été inventé à Fabriano. Son invention est plutôt attribuée à chinois, qui a d'abord commencé à l'extraire de l'écorce. Cependant, son utilisation en Europe a été introduite par le Arabi, qui a découvert comment le travailler lors d'une bataille avec les Chinois et qui l'a ensuite emmené en Occident. Pourquoi Fabriano était-il lui-même le centre de production de papier le plus important d'Europe ? Probablement à cause de son proximité d'Ancône, un port avec lequel les Arabes commerçaient beaucoup. Et puis pour cette compétence que, année après année, les artisans Fabriano ont acquis dans le traitement du papier. Aussi parce qu'à l'époque, il y avait vraiment beaucoup d'évolutions. Si les Chinois n'utilisaient que des fibres végétales, les Arabes se mirent à déchiqueter et pulvériser des chiffons de chanvre et de tissu, sur lesquels ils appliquaient ensuite une colle végétale à base d'amidon de riz ou de blé.
Par la suite, les colles végétales ont été jugées trop vulnérables et périssables, à tel point que les actes publics - par ordre de Frédéric II - ont continué à être écrits sur parchemin. Ainsi, de nombreuses entreprises qui s'étaient installées sur la côte ont fermé leurs magasins. Au contraire, les artisans Fabriano n'ont pas abandonné. Et ils ont inventé deux technologies fondamentales : ils ont remplacé la meule et le mortier pour écraser les chiffons par une pile hydraulique avec plusieurs marteaux, réduisant ainsi les délais de traitement et augmentant la rentabilité, et a commencé à utiliser le colle de chair animale.
La marque
Les Fabriano ont tant fait pour le papier qu'à la fin du XIIIe siècle, ils ont commencé à marquer ce qu'ils produisaient d'une marque, le filigrane, qui s'est répandu dans le monde entier. Et qui, partout dans le monde, témoignait du prestige de ce produit unique. Les ouvriers locaux ont ouvert des magasins à l'étranger et le papier a commencé à supplanter le parchemin. Le long du cours du Giano et dans les régions avoisinantes, on comptait au XIVe siècle une cinquantaine de papeteries. Les innovations se sont poursuivies jusqu'à l'invention de l'imprimerie à caractères mobiles et, surtout, le remplacement des chiffons par de la cellulose.
Ensuite, ce que Fabriano a vécu et créé a été dépassé par la technologie : la production a déménagé en Europe du Nord, et les papeteries Fabriano partent vers la ruine. C'était PiEtro Miliani pour les sauver, réunissant en 1782 les nombreuses papeteries éparpillées sur tout le territoire dans la Papeteries Miliani Fabriano. Qui, maintenant, est-ce Groupe Fedrigoni récemment acquis par les Américains. Rien ne rompra cependant jamais le lien que Fabriano entretient avec le papier. Un lien qui, aujourd'hui, amène des visiteurs du monde entier à son Musée du papier et du filigrane. Ouvert tous les jours sauf le lundi, le musée propose un voyage dans le passé. A la découverte des nombreux et fascinants secrets que cache la carte (coût du billet : 7 euros). De plus, Fabriano est l'un des rares endroits au monde où l'on peut encore acheter du papier fait main aujourd'hui. Un produit unique, que vous ne pourrez manquer de rapporter chez vous.
Photo en vedette tirée de Wikipédia - ph. Victor Torresan - CC BY-SA 4.0
