L'écrivain Elsa Morante est née à Rome le 18 août 1912. Selon une étude récente, une étude approfondie des archives historico-littéraires, son lien irréfutable avec la Sicile a été découvert. En effet, le père, Augusto Morante, né exactement à Santa Margherita di Belice (Ag), le 29 mai 1876, par Donantonio Vincenzo Morante, de Castel di Ieri (Aq) et Antonia Buccola di Mezzojuso (Pa), est originaire du île. Cette découverte n'est pas un travail simple, mais laborieux. Passionné. Des recherches précises dans les registres, dans les archives de la municipalité de Santa Margherita di Belice et dans la paroisse, mettent en évidence l'arbre généalogique complexe, qui confirme - comme prévu par le savant abruzzais Maurilio Di Giangregorio et par le critique littéraire Cesare Garboli - c'est la naissance du père de l'écrivain, Augusto, dans la ville de Belicina.
Les racines de l'écrivain au pays du Léopard
Considérant la forte valeur culturelle de l'œuvre de Morante et son lien avec la ville de Santa Margherita di Belice, déjà une ville leader dans le Léopard, un événement culturel a été organisé pour souligner le lien de la célèbre écrivaine avec sa patrie. "Elsa Morante et ses racines au pays du Léopard", il commence à 17,30h20 à la bibliothèque municipale de Santa Margherita Belice le XNUMX août. Elle se poursuit à 20,30hXNUMX dans la IIIe Cour du palais Filangeri di Cutò. Une façon de le célébrer et de se souvenir de la grande poussée inspirante de la Sicile. C'est ainsi que s'ouvre cette journée d'étude, une conférence qui fait appel à la contribution d'érudits, de passionnés, de lecteurs, de musiciens et de poètes et surtout des descendants, toujours vivants, témoins pour différentes raisons de l'histoire familiale et personnelle mouvementée qui a marqué le grandeur de son œuvre littéraire.
L'après-midi, cérémonie de baptême de la Bibliothèque qui prendra désormais le nom de l'écrivain Elsa Morante. Le maire Franco Valenti, Martina Giannantonio, conseillère à la culture, Fabio Primiero, directeur de la bibliothèque et Francesco Morante (arrière-petit-fils d'Augusto, père d'Elsa) prendront la parole. En soirée, aura lieu l'atelier d'Elsa Morante sur les origines siciliennes. Interventions de Margherita Cacioppo, architecte, Gabriella Ebano, écrivain et photographe, Marinella Fiume, écrivaine historique, Margherita Rimi, poète psychiatre, Angela Scandaliato, écrivaine historique, Francesco Morante, arrière-petit-fils d'Augusto Morante, le père d'Elsa. Coordinatrice : Margherita Ingoglia, suivi d'un concert musical de la pianiste Valentina Grisanti qui interprétera des pièces de Mozart, préférées d'Elsa Morante.
Elsa Morante, l'auteur le plus important du XXe siècle
Elsa Morante a une activité intense et passionnée d'écrivain. Cette écriture, en prose et en poésie (il aimait à se dire poète) la voit reconnue par la critique internationale comme l'auteur le plus important du XXe siècle. Lauréat du prix Strega, en 1957, pour le roman L'île d'Arturo (où oui reconnaît Procida) et le prix Viareggio du roman Mentir et épeler (tous deux publiés par la maison d'édition Einaudi), traduit en plusieurs langues et publié en 1948. En 1974, son roman, Histoire, devient l'un des cas littéraires les plus discutés et les plus attentifs au monde.
Les raisons sont diverses, en attendant ça se vend, un roman qui se vend beaucoup peut-il être bon ? Morante elle-même dira que le roman souffre « d'un préjugé de genre », il est écrit par une femme. Puis il subit les attaques des intellectuels du moment. Elle nous fait pleurer, ce que Calvino définit comme sa "technique littéraire de l'émotion". Dans cet humus, un mélange d'estime, d'attention, de critique, son style unique se forme. Le courage d'écrire est formé.
Sur qui sont les "pères" d'Elsa Morante, on a beaucoup écrit à leur sujet, c'est bien connu, ils font aussi l'objet d'enquêtes en Elsa Morante. Une vie pour la littérature par René De Ceccatty. Il y a ici une contribution littéraire, factuelle, à ses origines, donnée par la lecture de - Le soldat sicilien - qui fait partie d'une collection intitulée Le châle andalou et. Einaudi, où Elsa Morante nomme la ville, de son vrai père : Santa Margherita.
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