Il vous en coûtera entre le 6 et le 8 euro le kit pour le tampon de do you, qui arrive dans les supermarchés italiens (et dans les magasins participants) à partir de mai prochain. Produit par les chinois Boson Biotech de Xiamen, et distribué en Europe par la société allemande Technamed, le kit spécial a le Certification CE. Et il promet d'être un outil supplémentaire pour le confinement des infections.
Comment fonctionne le tampon à faire soi-même
Inscrit dans la liste des dispositifs médicaux du ministère de la Santé, le kit de tampons DIY peut être vendu n'importe où. Ce n'est donc pas un dispositif pharmacologique, qui ne peut être vendu qu'en pharmacie, mais on le trouve un peu partout : au supermarché, au bar, en boutique, au restaurant d'autoroute. Et c'est justement cette facilité d'achat qui est de bon augure. Vous n'avez plus besoin de vous rendre à la pharmacie pour passer le test rapide. Ou du moins, pas nécessairement. Vous pouvez acheter le kit en faisant vos courses puis le faire si nécessaire, sans sortir de chez vous. Comment fonctionne le tampon DIY ? Le fonctionnement est celui d'un normal écouvillon nasal, à effectuer en suivant scrupuleusement les instructions. Le résultat arrive 15 minutes et, bien que sa fiabilité ne soit pas égale à celle d'un test moléculaire, il peut aider à auto-diagnostiquer la positivité au virus même en l'absence de symptômes. En attendant de contacter votre médecin.
"Nous sommes fiers de pouvoir fournir à toute l'Europe le test d'autodiagnostic Boson, un produit de qualité pour contenir et combattre la pandémie», a déclaré Moritz Bubik, PDG de Techomed. Un petit outil qui, bien que pas aussi efficace que les tests effectués dans les hôpitaux, les drive-in ou autres points tampons, est toujours une arme de plus pour lutter contre la pandémie. D'autant plus qu'il y a à peine un an, ils ont fait face au manque de nombreux dispositifs dont (précisément) les tampons.
Les dernières inventions pour lutter contre le Coronavirus
Il n'y a pas que le kit pour le tampon à faire soi-même. Ces derniers mois, des scientifiques du monde entier ont travaillé pour identifier des solutions petites et grandes au coronavirus. C'est le cas de la masque qui tue le Covid-19, inventé par un professeur anglais expert en nanotechnologie et composé de 5 couches (dont une en cuivre qui, en libérant des ions, tue le virus au contact). Au lieu de cela, il a été approuvé en Israël spray nasal produit par le Canadien SaNOtize. Grâce au contenu de ossido nitrique, selon les études menées cela diminuerait la charge virale de Sars-CoV-2 dans les voies nasales supérieures de 95% en 24 heures et de 99% en 72.
Toujours au sujet des sprays, il semble que les chercheurs d'Oxford travaillent sur un version en spray du vaccin AstraZeneca. La nouvelle vient du Financial Times, qui parle d'un premier procès en cours. Si la possibilité de vacciner de cette manière devenait une réalité, ce serait un véritable tournant dans la campagne mondiale de vaccination. Par ailleurs, comme l'a expliqué lors d'une audition au Parlement le professeur Sarah Gilbert, à la tête de l'expérimentation, la voie intramusculaire n'est pas forcément la plus adaptée contre une infection des voies respiratoires. Et, le spray frapperait exactement là où se cache le coronavirus : le nez, la gorge et les poumons.