De grandes cloches, à 16 heures aujourd'hui à Venise, pour commémorer un anniversaire vraiment important. Venise fête ses 1600 ans, porté dans l'ensemble très bien et surtout avec une grande beauté. Celui qui l'a rendu unique au monde. D'une rive à l'autre du Grand Canal, du Castello à San Marco, de San Polo à Santa Croce, Canareggio et Dorsoduro, les cloches des six quartiers de la ville historique (mais aussi celles des îles et de la cité des terres ) s'appelleront , à l'invitation du Patriarcat de la ville qui a décidé de rendre hommage à Venise et, pourquoi pas, aussi à ses habitants.
Un premier voeu est venu le matin avec le lever du drapeau sur la Piazza San Marco. Sur les mâts de drapeau i trois bannières de Venise, Italie, Europe, accompagné de l'hymne national et de celui, beau et de plus en plus rare à entendre, de San Marco. Puis, dans la Basilique, la messe solennelle célébrée par le patriarche Francesco Moraglia, présent - en plus de maire Luigi Brugnaro - uniquement les plus hautes autorités de la ville. Pour les Vénitiens, cependant, une émission télévisée en direct a permis la participation. De loin, tout comme la pandémie s'impose depuis plus d'un an maintenant.
Seize siècles de Venise entre mythe et légende
Les origines de Venise sont liées à une histoire très lointaine et incertaine. Entre mythe et légende, la naissance de la cité lagunaire remonte traditionnellement à 25 Mars du 421 après le Christ car il écrivit, au XIe siècle, le Chronicon Altinate, recueil de documents et de légendes sur la naissance de la cité lagunaire et sur les origines des Vénitiens. Et parce que Marin Sanudo en parle des siècles plus tard (en se référant peut-être aussi à ce document) dans ses journaux. "Solum est resté debout l'église de San Giacomo di Rialto - écrit - qui fut la première église construite en Vénétie de 421 le 25 mars, comme dans nos chroniques de leçons".
Au cœur de cette hypothèse se trouve la église de San Giacomo di Rialto (San Giacometo, comme l'appellent les Vénitiens), la plus ancienne de Venise. La pose de la première pierre, ou peut-être sa consécration, remonterait à ce 25 mars 421. En réalité, des études récentes ont montré que San Giacometo remonte au milieu du XIIe siècle. Et en tout cas, nous parlons d'une ère de grandes migrations dans laquelle, aux établissements des premiers habitants dans les îlots de la lagune, ceux des Vénitiens qui ont fui le continent à cause des assauts des barbares se sont progressivement ajoutés.
Une année de célébrations en Italie et dans le monde
Pour se souvenir et célébrer les seize siècles d'histoire de la Sérénissime, le Comité pour les célébrations des 1600 ans (recherché par la Commune et entré en fonction en décembre dernier) a lancé un appel international. 235 propositions soumises par 135 sujets sont arrivées. Venise est un héritage de l'Italie et du monde, des événements peuvent être organisés localement, nationalement et internationalement.
Le fil conducteur qui les liera à Venise devra être un lien historique et culturel avec la ville, dans ses deux dimensions d'eau et de terre. Pouquoi Venise a toujours été une ville ouverte à la rencontre, l'échange culturel, le contact et les relations entre les différents peuples. Malgré la pandémie, le programme comprend une année de célébrations.
Venise entre images et musique : l'hommage de Rai 2
ILe premier rendez-vous national sera déjà aujourd'hui avec une diffusion, à 18.30h2, qui sera diffusée par Rai XNUMX. Avant le salutations du président Sergio Mattarella, puis l'histoire de Venise entre images et musique, ce dernier interprété par l'orchestre et le chœur du Théâtre Le phénix. Des airs écrits spécialement pour Venise et son théâtre sont au programme. L'Otello qui dans le final du troisième acte rend hommage à la ville, la Traviata, créé à la Fenice sous le nom d'Ernani, l'Attila composé juste pour le Teatro La Fenice en 1846... Entre images et musique la voix du célèbre acteur Alessio Boni qui fera le lien entre les histoires du passé et celles du présent, en vue d'un avenir difficile mais qui représente pour Venise un défi important à gagner, comme cela l'a toujours été dans son histoire.
"Pensée - comme l'a souligné le patriarche Francesco Moraglia - avec courage, avec prudence, avec modération, mais aussi dans une large mesure, les défis du futur. Toutes les villes sont belles, Venise est unique".