Asolo, le plus beau village d'Italie dans la province de Trévise, contient déjà tout dans son nom : du latin asile, refuge, résidence privilégiée choisie par ceux qui veulent apaiser leurs maux, vivre en paix, créer.
Quel est le secret d'Asolo, où Freya Stark a pris sa retraite après avoir exploré la moitié du monde ; où dans la solitude Malipiero a composé sa musique que personne ne comprenait ?
Le secret réside peut-être dans l'ancienne harmonie entre les lieux de la nature et les œuvres de l'homme que, à la Renaissance, Alvise Cornaro définissait comme la "mesure vénitienne".
Ici, le visiteur, écrit Giovanni Comisso, peut se dissoudre dans « un rêve extatique dont il ne voudrait jamais se réveiller ».